Attention risque de collision ! Dans de nombreuses entreprises françaises, cela arrive "régulièrement". Avec de la chance, il n’y aura que quelques égratignures sur la peinture ; dans le pire des cas, cela peut entraîner des blessures graves. Les collisions et les blessures ne devraient donc pas être prises à la légère comme cause d'accident. Mais rassurez-vous : pour une protection efficace, pas besoin d’emballer le personnel et l'équipement dans du coton ! Les systèmes de protection anti-choc et d'arrêt sont la manière simple et intelligente d'éviter les accidents et les dommages dans les opérations quotidiennes. Comment faire et à quoi faire attention ? Nous allons tout vous résumer dans ce guide.
Ne nous trompons pas : dans les affaires courantes, il y a souvent beaucoup d'accidents, surtout en ce qui concerne le transport en interne : le chargement et le déchargement. Cela devient dangereux lorsque des accidents personnels entrent en jeu. Selon les statistiques, prés de 200 000 accidents de travail sont liés aux circulations internes dans l’entreprise soit un quart environ des accidents annuels. Par exemple, en ce qui concerne les accidents de chariot élévateur, le scénario le plus courant est le suivant : une victime est touchée, comprimée ou écrasée. Cependant, même dans le cas d'une étagère non sécurisée, cela peut conduire à un effondrement entraînant des blessures.
Ici, les systèmes d'arrêt et de protection contre les chocs se révèlent être une mesure simple et efficace pour plus de sécurité sur le terrain. Elles répondent, entre autres, à des fonctions telles que la séparation de la circulation et des zones de travail, la régulation du trafic interne, la délimitation des voies de circulation en provenance d’autres zones (zones de stockage par exemple), la sécurisation des installations de stockage ou le dégagement des voies de circulation. La délimitation des zones dangereuses, des chantiers de construction et des obstacles temporaires peut également être réalisée avec une barrière.
Les barrières et les systèmes de protection contre les chocs ne sont pas uniquement bénéfiques pour la protection des personnes : dans le cadre de la maintenance préventive, mais elles constituent une précaution importante contre les dommages aux machines et des équipements. La protection contre les impacts et les collisions contribue efficacement à réduire les temps d'arrêt et les coûts de réparation. Remplacer une barrière de sécurité endommagée est finalement plus facile et moins coûteux que de réparer une usine de production.
L'installation de systèmes de protection anti-collision peut avoir un effet positif sur votre couverture d'assurance ou la rendre moins coûteuse. Enfin et surtout, vous pouvez également être tenu par la loi de fournir une protection contre les collisions et des barrières adéquates. Plus d'informations à ce sujet dans la suite.
L'évaluation des risques est un élément central de la protection contre les impacts et des obstacles. En tant que responsable de l'entreprise, l'employeur est seul responsable du matériel qu'il utilise. Il doit évaluer les dangers avant l’utilisation des équipements de travail (évaluation des risques) et en tirer les mesures de protection nécessaires et appropriées. Tous les employeurs sont tenus de procéder à une évaluation des risques.
L'employeur doit identifier, évaluer, prévenir des dangers potentiels et recenser ces éléments dans l'évaluation des risques. L'employeur doit informer le résultat de l'évaluation des risques, les mesures de santé et de sécurité qu'il a définies et le résultat de son examen.
Ainsi, l’évaluation des risques est également votre principale base de décision pour l’installation de systèmes de protection. Si vous détectez des risques pour vos employés, dans le cadre de votre évaluation des risques, vous devriez envisager d'ajouter une protection dans votre plan d'action.
Important : Agissez avant que quelque chose ne se produise ! En cas de dommage, vous devez prouver à votre assurance ou à l'association professionnelle, que vous agissez correctement. Avec l'évaluation des risques et la mise en œuvre des mesures de santé et de sécurité qui y sont définies, vous apportez une contribution importante à la prévention de la responsabilité.
La circulation interne en entreprise, à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, constitue un risque constant souvent sous-estimé. Les facteurs qui contribuent aux accidents sont quotidiens, d’apparence banale et sont présents dans toutes les activités industrielles au point de représenter une grande part des accidents du travail (déplacements des piétons, des véhicules et chariots pour les approvisionnements des stocks, des chaines de fabrication...) sont responsables de collisions entre véhicules et heurts avec des personnes ou des obstacles, de chutes de charges, provoquant des traumatismes pouvant être graves voire mortels.
Chaque chef d’établissement doit analyser les flux de circulation interne et mettre en place un plan de circulation, qui limite les risques de collision, et prendre les mesures de prévention telles que :
Il convient également de noter les points suivants :
Les voies de circulation et les dispositifs de sécurité doivent être périodiquement inspectés pour vérifier leur bon fonctionnement et si nécessaire, être réparés, en fonction de la nature et de la fréquence d'utilisation et des dangers présents. Ici aussi, la nature, l’étendue et les délais de l’examen sont fondés sur le résultat de l’évaluation des risques.
Les consignes générales de circulation interne doivent être intégrées au règlement intérieur de l’entreprise : règles sur les manœuvres de demi-tours, marches arrière, priorités de passage, limitation de vitesse, distances de sécurité etc. Le règlement intérieur permet aussi de mettre en place un véritable règlement « alcool et produits illicites » de l'entreprise et d’interdire formellement cette consommation dans l’entreprise pour tous les conducteurs et caristes, pour leur sécurité et celle d’autrui. Le dépistage d’alcoolémie est autorisé à condition que, la liste des postes de travail concernés, le rythme et les conditions de pratique des contrôles, soient incluses dans le règlement intérieur.
Les voies de circulation, en fonction des flux des produits et des matériels qui doivent y circuler, sont parfois insuffisantes et/ou peu pratiques (virages trop serrés, rétrécissements, dénivelés…), ou les largeurs minimales concernant les voies de communication n’ont pas évoluées avec la nature et le gabarit des engins qui les empruntent :
Pour diminuer les risques liés à la circulation interne en entreprise, il faut prendre une série de mesures préventives, ayant trait à la prévention organisationnelle (plan de circulation, règles et procédures…), technique (aménagement des voies et des locaux, entretien des engins…) et psychologique (sensibilisation, formation…), tant les mesures passives sont insuffisantes dans ce domaine et que les mesures actives portant sur le comportement du personnel sont importantes, à l’instar de ce qui se passe pour la circulation routière. Il faut souligner que le Code du Travail stipule dans l’article R 235-3.1.5 que "Les lieux de travail intérieurs et extérieurs doivent être aménagés de telle façon que la circulation des piétons et des véhicules puisse se faire de manière sûre.", et que des manquements graves à cette obligation peuvent mettre en jeu la responsabilité pénale de l’employeur en cas d‘accident majeur.
La circulation à l’intérieur d’une entreprise est constituée de multiples flux dont la superposition d'éléments, les interférences et la confusion entre piétons, engins et autres véhicules très différents entraînent des possibilités d’accidents de toute origine, lors des croisements, manœuvres… On distingue :
Les caractéristiques diverses de ces flux (vitesse, gabarit, manœuvrabilité), des contraintes imposées à ces mouvements (formalités, temps de chargement ou de déchargement, temps d’attente), des densités de circulation en fonction de l’importance du trafic dans un même lieu et à un même moment, entraînent des flux circulatoires complexes : l’absence ou la mauvaise analyse et gestion de ces flux a pour conséquence la majoration de la fréquence et gravité des accidents. De plus, l’évolution des productions (charges plus ou moins pondéreuses ou de plus grandes ou faibles dimensions, augmentation des volumes et des effectifs…) entraîne aussi une évolution de ces flux qu’il faut prendre en compte, car cela modifie l’intensité et la nature du trafic.
Des pictogrammes de signalisation ou panneaux permettent d’aménager des cheminements sécurisés en attirant l'attention ou en signalant un danger spécifique à certains endroits (présence de produits dangereux stockés, repérage des obstacles …). Ils doivent être identiques au code de la route pour les cas les plus courants, avec un logo spécifique sinon. L’efficacité de la signalisation dépend de son emplacement (endroit bien éclairé, facilement accessible) et doit être visible soit à l’accès à une zone pour un risque général, soit à proximité immédiate d’un risque déterminé ou d’un objet (poteau, tuyauterie…) à signaler. Une signalétique redondante ou excessive est à proscrire (Ex : nombre excessif de panneaux à proximité immédiate les uns des autres, signal lumineux à proximité d'une autre émission lumineuse,....).
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